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Orléans et la Première Guerre Mondiale

Orléans dans la Grande Guerre de 14-18.

La randonnée a débuté tout d’abord par la visite de l’exposition temporaire, au Centre Charles Péguy, consacrée à la Comédie-Française qui dévoile nombre de documents inédits témoignant du quotidien des comédiens risquant leur vie et leur santé pour aller distraire pendant quelques heures ceux qui vivaient l’enfer des champs de bataille de la Grande Guerre.

Sur les quais de Loire, les randonneurs ont pu voir les ponts rebaptisés dès le début de la 1ère guerre mondiale : pont Royal en pont George V et pont Neuf en pont Nicolas II (qui deviendra pont Maréchal Joffre en l’honneur du vainqueur de la Marne) en reconnaissance de la ville d’Orléans à l’égard des Nations qui combattent aux côtés de la France.

vitrail-saint-paternePlace Croix-Morin, il a été évoqué, d’une part, l’hôpital insuffisant pour absorber tous les blessés, les mutilés d’où création de 40 centres auxiliaires comprenant de 20 à plus de 230 lits chacun, et, d’autre part, les entreprises du quartier Madeleine qui travaillaient pour les armées.

Après le boulevard Rocheplatte et ses ex-subsistances militaires, halte devant la maison du maréchal Foch qu’il occupait lorsqu’il commandait l’artillerie du 5ème Corps d’Armée.

Place Dunois a été évoqué : la rue de Vauquois (Orléans, marraine de guerre de la commune de Vauquois dans la Meuse, village totalement détruit par la guerre et où un grand nombre de soldats orléanais ont été enterrés), le parc à fourrages et la caserne Sonis transformés récemment en habitations.

Après des rues au nom évocateurs (régiment de hussards, régiment de chasseurs, régiment de transmissions, général Sarrail, du parc – d’artillerie, etc.), les randonneurs sont arrivés au quartier Louis Rossat/Bellecombe qui était au moment de la 1ère guerre mondiale un hôpital-dépôt de convalescents, jusqu’à 630 lits !

Avec la rue du champ de manœuvres, ce sont « les Groues » aménagés en campement d’Indiens en 1914 puis en camp de prisonniers.131eme-ri

La rue du 131ème régiment d’infanterie conduit naturellement à la caserne Coligny transformée en cité administrative de nos jours. C’était le casernement du fameux « 131ème » si cher aux Orléanais de l’époque. Des monuments et des matériels militaires y sont présentés.

Place Gambetta, dans l’église Saint-Paterne, vue des magnifiques vitraux commémoratifs rappelant l’action des soldats français sur le front puis la France victorieuse.

A l’Esplanade du souvenir français, le monument de la Victoire, destiné « A la gloire des enfants d’Orléans », a été officiellement inauguré en 1924 par le maréchal Joffre.

Après la place Halmagrand et le buste du maire de l’époque, Fernand Rabier, passage devant l’Union des combattants du Loiret et l’Union fédérale « Les mutilés du Loiret » et vue du superbe Hôtel d’Etat-Major / Maison des Armées construit à partir de 1916 et qui s’impose par sa prestance et son ornementation.

Dans la cathédrale, deux plaques commémoratives rappellent la présence des armées de l’Empire britannique et de l’armée américaine à Orléans durant le conflit.

Enfin, ce bel après-midi s’est terminé par la visite, dans la maison des associations, de l’exposition temporaire consacrée aux « Enfants des Poilus ».orleans-et-la-grande-guerre

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