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Tour de Pays en Livradois-Forez

Septembre, itinérance dans le Livradois-Forez.

Il n’y a rien à faire, seulement pour ceux qui ne veulent rien faire.

Pour les autres, c’est faire l’expérience de la liberté. La liberté d’aller à la rencontre, d’observer, de découvrir la nature, de respirer à pleins poumons, de prendre son temps, et de bien manger. La liberté de créer des liens authentiques avec des gens véritables qui habitent et aiment cette région.

Notre aventure a commencé à 1 366 m d’altitude, face à la chaîne des puys, au Col des Supeyres, Avec nos sacs à dos, chargés pour les 7 jours de randonnées itinérantes, nous sommes partis à la découverte des milieux naturels, empruntant les sentiers balisés du Tours de Pays du Livradois-Forez, traversant les landes d’altitude des Hautes-Chaumes, les tourbières, les forêts alluviales, hêtraies, futaies. Nous avons découvert les Monts du Livradois, les hameaux de «jasseries », qui sont des anciennes fermes d’estive faites de pierres, au toit de chaume, lieu traditionnel de fabrication de la fourme. Nous avons suivi un bout du GR3 et une partie du chemin du Colporteur, au milieu d’un cœur vert. Un territoire au creux de l’Auvergne qui nous a bluffés.

Notre circuit de 136,2 km, environ 20 km par jour, parfois plus, parfois moins, a été celui-ci :

 étape 1 : Col des Supeyres – col du Béal : 14,6 km , +290 m, -300 m

étape 2 : Col du Béal – Marat : 21 km, +336 m, -1140 m

étape 3 Marat – Tours sur Meymont : 20 km, +648 m, -582 m

étape 4 : Tours sur Meymont – Saint-Amant-RocheSavine: 23 km, + 752 m, -438 m

étape 5 : Saint Amand – Ambert : 18 km, +336 m, -726 m

étape 6 : Ambert – Col des Pradeaux : 20,3 km, +888 m, -210 m

étape 7 : Col des Pradeaux – col des Supeyres : 19,3 km, +534 m, -360 m

C’est à Pierre sur Haute que cette chaîne de montagne culmine. On y trouve la station hertzienne, ses deux tours militaires, la tour relais de TDF au centre, les bâtiments de vie, ainsi qu’une hélistation. Ces tours ont été notre point de mire de notre parcours, elles nous ont fait chaque jour, des petits clins d’œil.

Que dire encore du Livradois et du Forez ? Beaucoup de discussions sur la localisation géographique du Livradois et du forez. Avec Mohammed, nous avons validé cette approbation, la Vallée de la Dore, affluent de l’Allier, sépare les monts du Forez à l’est, des monts du Livradois à l’ouest, et nous avons désigné Ambert, la commune capitale, du parc naturel régional Livradois-Forez.

Ambert, une belle architecture, une mairie ronde, unique en Europe, un film :”les copains”, des moulins à tout faire, surtout le papier, des hommes célèbres Chabrier et Vialatte, et aujourd’hui encore ; le chemin de fer… et la Fourme.

Parlons en, la vraie Fourme d’Ambert, un fromage renommé, un bleu, très doux, très attachant, sortie du plateau de fromages pour l’amener en cuisine. Une très belle réussite !

Par exemple, elle a séduit nos papilles en émulsion sur le potage de courgettes. Elle sait laisser la place aux saveurs qui l’accompagnent.

Nous avons dégusté du jambon emballé dans du foin et cuit dans une pâte à pain, tout simplement. La cuisson du jambon est exceptionnellement avantageuse, conservant une tendresse  inégalée sans compter les odeurs de prairies fleuries, infusées dans la viande.

Nous avons découvert le « patia », préparation ancestrale des Jasseries du Forez, une sorte de gratin de pommes de terre à la crème fraîche.

Nos hébergements ont été très variés,

A Marat, nous avons été accueillis dans un lieu de ressources dédié à l’alimentation, la nutrition et l’écologie pratique à « Ana’chronique ». Gérard et Elisabeth, ont partagé ce qu’ils ont développé, entre autre, une cuisine inventive et régénérant.

A Tours-sur-Meymont, Helen et Henk ont ouvert leur porte de leur maison d’hôtes :

« La Paresse en Douce ».

Deux fois, nous avons dormi en mobil-home, et nous avons posé nos sacs à dos dans une ancienne école, toute rose, un gîte d’étape, au Col des Pradeaux.

Nous avons terminé par l’incontournable dortoir, au cœur de la vie du « chalet des Gentianes ».

Pour finir notre périple, nous avons cheminé dans les rues de Thiers, cité médiévale et coutelière. Nous avons attendu qu’émerge le Jacquemart, forgeron égrenant les heures de son marteau.

Nous avons passé une semaine formidable, loin des tracas quotidiens. Nous remercions :

– Tous les participants pour leur bonne humeur et leur solidarité,

– Marie-Reine pour son investissement ;  mais elle était bien secondée par Enrique,

– Annick qui pour des raisons de santé, n’a pas pu marcher et a bien voulu nous assister. C’est son automobile qui a parcouru des kilomètres pour nous rendre, plein de menus services au cours de cette itinérance. Ce qui a permis, que cette rando  soit accessible aux 11 randonneurs.  Peut-être en a-t-elle fait un peu trop ? Qui l’auto ? N’avons-nous pas, un peu abusé de sa gentillesse ? De qui d’Annick ?

– Et aussi, le cousin « Gérard », sorti de l’ombre sur le chemin nous emmenant au village « Le Monestier », accompagné de son angine virale, et qui devait être notre roue de secours en cas de gros soucis.

Maintenant, nous sommes prêts à repartir sur le chemin de Sainte Agathe, une légende sicilienne enracinée dans le Forez. . . . . A suivre.

 

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