Sur les pas de Maurice Genevoix.
Un écrivain et sa Loire.
Maurice Genevoix (1890-1980) est reconnu comme le plus grand témoin de la Grande Guerre ; mais également comme un inégalable écrivain naturaliste. Rentré mutilé du front, il fut aussi un « sur-vivant ». Sa vitalité, son honnêteté intellectuelle et son aisance stylistique ont fait de lui l’une des très grandes plumes du 20ème siècle.
La Loire, c’est le spectacle qui s’offrit à ses premiers regards, puisque Maurice Genevoix naquit à Decize, petite ville « en Loire assise », le 29 novembre 1890. C’est vers Châteauneuf-sur-Loire qu’il « vala » alors qu’il avait juste un an. C’est ainsi que la Loire s’est inscrite, à jamais, dans son destin.
Le matin, les randonneurs sont passés, entre autre, sur le Chastaing, l’un des sites privilégiés de son enfance, devenu « promenade Maurice Genevoix » et dans la rue Saint-Nicolas qui était pour lui comme une voie royale car elle menait à ce que le monde tenait de plus beau à ses yeux : la Loire. Là, les randonneurs ont pu voir l’épicerie familiale et la maison de ses parents face à la cour aux vins et à ses chais. Au premier étage, une fenêtre regarde vers la Loire en contrebas, par-dessus les toits. C’était celle de la chambre de Maurice Genevoix qui resta la sienne jusqu’à sa 35ème année.
Puis, Maurice Genevoix « vala » à nouveau jusqu’aux Vernelles à Saint-Denis-de-L’Hôtel. C’est dans cet havre, sur un coteau dominant la Loire, que l’essentiel de l’écriture et de sa vie s’est écoulé, à l’image du fleuve qu’il contemplait depuis son bureau.
L’après-midi, les randonneurs ont réalisé une boucle reliant le centre culturel Maurice Genevoix et Les Vernelles, dernière demeure de Maurice Genevoix.