Randonnée dans le Centre Ancien Orléanais.
Circuit des lieux cultuels dans le vieil Orléans.
Depuis qu’ils construisent des villes, les hommes les ont placées sous la protection des puissances d’en haut : en l’honneur des dieux d’abord, des saints ensuite, ils ont élevé des sanctuaires. La plupart d’entre eux ont disparu au fil des siècles, mais souvent leurs noms sont restés accrochés à une rue, à une place, à un ancien cloître. Ces lieux de culte ont ainsi incrusté l’histoire de la ville d’Orléans dans la géographie urbaine.
C’est ainsi que les randonneurs, après être partis du couvent des Augustins (rendu célèbre par l’épopée de Jeanne d’Arc), ont pu voir une cinquantaine de lieux de culte dans le centre ancien.
Pendant la guerre de Cent ans, les édifices hors des remparts ont été détruits par les Orléanais pour ne pas qu’ils servent de bastilles par les Anglais, et reconstruits par la suite (Jacobins, Récollets, Saint-Pierre-du-Martoi, entre autres). Pendant les guerres de religion, nombre de bâtiments ont été pillés, saccagés, mis à bas par les protestants et reconstruits après que le calme soit revenu.
Les plus connus existent toujours, comme par exemples, Saint-Aignan, Saint-Donatien, Sainte-Croix.
D’autres sont toujours là, mais ont une fonction différente comme par exemple, l’église Saint-Pierre-le-Puellier devenue local d’exposition et de concert.
Certains lieux de culte n’ont plus laissé de trace mais leurs adresse est bien précise comme Notre-Dame-du-Chemin (la bien nommée pour des randonneurs), Saint-Martin-Cuisse-de-Vache (drôle de nom !), Saint-Maclou (librairie de la place de la République), Saint-Liphard (rue de Bourgogne), etc.
Pour certains, on voit encore des éléments dans les murs extérieurs comme par exemples, Saint-Sauveur (rue de Bourgogne), Saint-Victor (rue des Pensées), Sainte-Catherine (place Louis XI).
De nombreuses communautés religieuses avaient leur refuge à Orléans comme par exemples les abbayes de Micy, Saint-Benoît, Saint-Loup, Voisins (superbe demeure dans la venelle Saint-Pierre-Empont).
Certains vestiges peuvent être vus dans les jardins publics comme Saint-Jacques ou Saint-Samson.
Certains bâtiments se sont transformés d’abbaye en établissement d’enseignement (Saint-Euverte ; les Jésuites) ou en préfecture (Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle), d’église en hôtel de ville.
Après être passée à l’exposition « Les jours » de Josef Nadj à Saint-Pierre-le-Puellier, la randonnée s’est terminée avec la féérie de la cathédrale et le top 20 des crèches.