RANDONNEES DES MAIRES du 19è au 20è siècle.
La randonnée du 4 novembre 2021 a débuté rue Eugène-Turbat ; dirigeant d’une des plus grandes pépinières de Saint-Marceau, président du syndicat horticole du Loiret et du syndicat des rosiéristes français, maire de 1929 à 1935, il réalise le nouveau quartier des « Champs-Elysées d’Orléans », le jardin public sur l’emplacement du cimetière Saint-Vincent et nommé Parc Louis Pasteur.
Avenue Dauphine, plaque sur la maison natale de Pierre Chevallier ; le scandale du crime et du procès l’emporte dans la mémoire sur le souvenir du maire de la Libération et de la Reconstruction (1944-1951) qui contribue à transformer sa ville.
La randonnée s’est poursuivie dans le quartier Saint-Marceau pour arriver au pont Thinat et à l’avenue Gaston Galloux.
René Thinat, maire de 1971 à 1978, s’inscrit parmi les maires qui transforment Orléans, équipe le centre et ses quartiers, et en particulier celui de La Source, et par la priorité accordée à la culture, visible avec l’édification du Carré Saint-Vincent. Gaston Galloux (1978-1980), se montre soucieux de prolonger et de mener à bien les grands travaux lancés par Thinat.
Après le franchissement du fleuve royal par le pont de Vierzon, les randonneurs ont valé jusqu’au pont royal et rejoint le centre-ville.
C’est sous la mandature de Charles Sanglier (1878-1887) que tout un quartier est rasé sur le carré du Châtelet et quatre halles en fer sont implantées pour servir de marchés de gros et de détail, sur le modèle parisien des Halles de Baltard.
Théophile Chollet (1925-1929) lance le projet des « Champs-Elysées d’Orléans », l’aménagement du parc Pasteur. Durant son mandat, la ville connaît un renouveau artistique.
La stèle Fernand-Rabier nous indique que nous arrivons dans la rue qui lui est dédiée. Maire pendant la 1ère guerre mondiale, il gère la pénurie de main d’œuvre, le mécontentement face au rationnement et à la vie chère.
Devant l’école maternelle publique Roger-Secrétain, rue Serpente, il est évoqué la mémoire du maire (1959-1971), bâtisseur de la ville nouvelle d’ « Orléans II –La Source » et du renouveau universitaire.
Ensuite, les randonneurs ont emprunté les mails avec les boulevards Pierre-Ségelle et Alexandre-Martin ainsi que la rue Eugène-Vignat par le parc Pasteur.
Pierre Ségelle (1954-1959) : reconstruction du pont Joffre, modernisation du réseau d’assainissement, embellissement floral, mise en place des autobus urbains, construction de logements sociaux.
En 1848, Alexandre Martin organise des grands travaux pour occuper les chômeurs.
Sous la mandature Eugène Vignat (1856-1869), la ville est alimentée en eau potable et est embellie : fontaines, bassins, statues viennent agrémenter les places publiques.
La randonnée s’est terminée place Gambetta et boulevard de Rocheplatte.
La stèle indique qu’André Dessaux est le premier maire d’Orléans libérée en 1944.
En 1816-1830, le Comte de Rocheplatte embellit Orléans : les dernières tours des remparts sont détruites ; construction d’une halle aux blés, de l’abattoir et du palais de justice.
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