La Trousse de Secours du Randonneur.
Parfois la rando rime avec bobo. Glissée dans le sac à dos, la trousse de secours est là pour faire face aux petits pépins ou attendre les secours en cas de vilaine blessure. (Conseils pour composer sa trousse, avec le docteur Régis Galibert, médecin du Tarn, membre du Comité médical de la FFRandonnée)
Le randonneur dispose de sa propre trousse qui lui sert pour ses maladies personnelles (ses médicaments sous sa propre responsabilité, prescrits ou non par un médecin) ; mais également pour soigner quelques petits pépins.
Que mettre dans votre trousse de randonneur ?
Le matériel :
• une paire de petits ciseaux pour couper les compresses, les bandes, sinon les vêtements
• des épingles à nourrice
• une pince à écharde
• un tire-tique
• des mouchoirs en papier
• des morceaux de sucre emballés individuellement.
Le pansement
• quelques compresses stériles 40×40
• un rouleau de sparadrap
• un paquet de bandes collantes de 5 mm pour fermer les plaies
• des pansements anti-ampoules “seconde peau”
• des pansements individuels de plusieurs tailles
La désinfection
• savon
• désinfectant incolore, antiseptique le moins allergisant
• éosine aqueuse en dosettes
• sérum physiologique en dosettes
Les médicaments spécifiques à sa pathologie personnelle (après conseil pris auprès de son médecin pour savoir si son état de santé permet la pratique de la randonnée, en précisant bien le type de randonnée effectué)
• Les médicaments non spécifiques : de préférence lyocs, gélules ou comprimés secs
• douleurs et fièvres : paracétamol ou ibuprofène
• diarrhées, vomissements : spasfon, arestal, et ultra-levure pour une rando de plusieurs jours
• infection : antibiotiques à large spectre pour une rando de plusieurs jours
• conjonctivites : collyre de type boroclarine, emploi possible du sérum physiologique
• coup de soleil : biafine ou cétavlon
• courbatures, entorses légères : anti-inflammatoire ou set de froid
• saignement de nez : deux ou trois coalgan; comprimés de solupred effervescent (pratiques, car ils fondent sous la langue)
A savoir
La bande Elastoplast ne peut servir à confectionner un strapping qui est un geste médical. Son utilité se limite au maintien de bandes ou de pansements.
– l’aspirine est à proscrire de toutes les trousses de secours, car elle est très allergisante et son effet n’est pas meilleur que les profènes.
– la chaleur (d’une cigarette à 1 cm de distance, par exemple) est d’une totale efficacité sur les piqûres de guêpes ou autres insectes. Elle inactive et détruit le venin.
Sources : site de la FFRandonnée : Bien soigner sa trousse de secours avec le docteur Régis Galibert