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Cheminer au cœur de l’histoire.

Randonnée de la lecture publique.

Cheminer au cœur d’une histoire riche, foisonnante, surprenante et toujours passionnante : explorer 300 ans d’histoire de la bibliothèque d’Orléans.

Cheminer au cœur de l’histoire

C’est par un superbe temps d’automne que s’est déroulée la randonnée de la lecture publique.

Les randonneurs ont commencé leur périple dans le quartier Saint-Marceau, puis, après le pont de l’Europe ont remonté le fleuve royal jusqu’à l’ancien port de la Poterne.

Au cloître Saint-Benoît, souvenir du lieu de repli des moines de l’abbaye de Fleury ; de leur très grande et très célèbre bibliothèque, seul 239 manuscrits, dont les plus anciens remontent au 5ème siècle, ont franchi les affres de l’histoire et sont présents dans l’actuel médiathèque.

La randonnée s’est poursuivie jusqu’à la Préfecture, ancien couvent Bonne-Nouvelle.

C’est aux religieux,  que le juriste orléanais Guillaume Prousteau confie en 1714 sa bibliothèque personnelle au public. A charge pour les dépositaires d’ouvrir la bibliothèque au public. Ainsi, Orléans est-elle l’une des toutes premières villes de France à posséder une bibliothèque publique.

La donation prévoit qu’une plaque de marbre, sur laquelle sera inscrit en lettres d’or un abrégé de l’acte de donation, sera accrochée en bonne place dans la salle ; cette plaque, aujourd’hui restaurée, se trouve au bas de l’escalier de la médiathèque.

La Révolution française supprime le couvent, saisit ses biens, mais la bibliothèque est préservée.

Pendant la Révolution, l’ancienne église du couvent Bonne-Nouvelle, rebaptisée « Dépôt littéraire », a servi d’entrepôt aux livres saisis dans toutes les bibliothèques religieuses du Loiret, ou confisqués chez les particuliers.

Rue de l’Université. De l’université de droit d’Orléans, antique institution remontant au 13ème siècle,  les étudiants originaires des pays germaniques, décidèrent de constituer leur bibliothèque, dite « de la Nation germanique ». Par chance, cette bibliothèque fut rattachée à la bibliothèque publique. Et c’est ainsi que ces livres sont parvenus jusqu’à nous.

La randonnée s’est poursuivie jusqu’au jardin de l’Evêché où le palais épiscopal, majestueux édifice du 17ème siècle, a fait office de bibliothèque municipale au 20ème siècle. Deux grands noms ont pris la direction de ce bel édifice, Georges Bataille, écrivain, critique et philosophe et Hélène Cadou, poétesse.

Les randonneurs se sont dirigés ensuite vers le Campo Santo.

Une fois passée la tourmente révolutionnaire, les bâtiments de Bonne-Nouvelle étant dévolus à la Préfecture, il est décidé d’installer la bibliothèque publique d’Orléans  dans l’ancien couvent du Bon-Pasteur, sur le côté ouest du Campo Santo. En 1914, pour son bicentenaire, la bibliothèque déménage à nouveau et s’installe dans l’ancien évêché, rue Dupanloup. Le bâtiment du Bon-Pasteur, occupé pendant plus d’un siècle par la bibliothèque, est aujourd’hui disparu.

La randonnée s’est terminée place Gambetta, lieu de la médiathèque depuis 1994, 4ème  bibliothèque d’Orléans, toute de verre revêtue. Les randonneurs ont pu y voir la plaque de Guillaume Prousteau, fondateur de la lecture publique d’Orléans.

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