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De Genabum à Orléans

Randonnée des enceintes urbaines.

C’est par une après-midi pluvieuse et une Loire impétueuse que s’est déroulée la randonnée des “enceintes urbaines” DE GENABUM A ORLEANS.
Invasions et guerres de religion ou de pouvoir n’ont pas épargné la ville au cours des siècles. Pour faire face à ses ennemis, Orléans s’est protégée derrière une première enceinte dès le 4è siècle. Trois extensions lui succéderont, repoussant chaque fois les limites géographiques de la ville.

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De ces enceintes urbaines, il reste quelques témoignages éparpillés, parfois bien cachés, que les randonneurs ont découvert au fil de la randonnée.
De la rive gauche du fleuve Loire, les randonneurs ont pu prendre en compte les anciens remparts de la ville et leurs trois extensions.
Au 4è siècle, les Orléanais entourèrent leur ville d’une enceinte destinée à les protéger des incursions des barbares. L’enceinte est de forme quadrangulaire et borde la Loire. Elle est doublée d’un fossé. Son parcours est ponctué de tours et de portes. Les randonneurs ont pu voir en plusieurs endroits de la ville (rue des Tanneurs, rue Saint-Flou, rue de la Tour-Neuve, jardin de l’évêché, rue Dupanloup, place Louis XI), des courtines et des tours.
Au 14è siècle, une première accrue (deuxième enceinte) protège les quartiers de la ville à l’ouest. Dans la rue de la Chèvre-qui-danse, la courtine a pu être conservée et restaurée.
En 1466, Louis XI étant à Orléans, décide de faire reconstruire Saint-Aignan et d’inclure la collégiale dans une “accrue” de l’enceinte. Les travaux sont achevés en 1480. Dans le parc de la Motte-Sanguin, les randonneurs ont pu voir la tour de la Brebis et la tour de l’Étoile.
En 1485-1486, le duc d’Orléans, futur Louis XII, en visite dans sa bonne ville, décide de faire construire une « nouvelle clôture de murailles ». Les travaux seront très longs à exécuter et ne seront achevés qu’en 1555, sous Henri II. Son tracé correspond à la ligne des boulevards actuels de la ville.
Elle est munie de murs de courtine, précédés par un fossé et une lice, flanqués d’au moins 17 tours défendues par des canonnières. L’accès était permis par 5 nouvelles portes (Saint-Laurent, Madeleine, Saint-Jean, Bannier, Saint-Vincent).
Dès la fin du 16è siècle, la dernière enceinte perd son rôle militaire : Catherine de Médicis fait planter des ormes sur les boulevards intérieurs des remparts. Henri IV, en 1598, y autorise le jeu de « mail », nom qui restera à ces terre-pleins jusqu’à nos jours. Les randonneurs ont parcouru une partie arborée de ces mails.
De 1740 à 1848, la dernière enceinte disparaît peu à peu. Après un siècle de démolitions et de travaux, les promenades ombragées des boulevards (Belle-Epoque) vont remplacer les murailles.
La randonnée s’est terminée place du Martroi avec la visite de la porte Bannier du 14è siècle.

 

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