Les anecdotes orléanaises.
C’est par un après-midi de fin d’hiver que s’est déroulée, le 12 mars 2020, la randonnée des anecdotes.
Les anecdotes d’Orléans sont si nombreuses qu’une infime partie d’entre-elles furent évoquées durant la randonnée.
Après la levée des Capucins et le pont de Vierzon, la randonnée a fait une première halte au quai du Roi pour évoquer, d’une part, les débuts de l’institution universitaire, à Orléans, qui furent pleins de péripéties aux mille rebondissements dont un passage par la ville de Nevers de 1315 à 1320 et, d’autre part, les ânes de Meung en 1338 qui sauvèrent Orléans pendant le siège.
Rue Charles Péguy, ce fut l’humour guépin et à Saint-Loup, en 1555, les problèmes du célibat ecclésiastique. A Saint-Marc, les histoires de travestis en 1429 et 1806. A l’ancienne école d’artillerie, on parle de motte sanguin ou sans gain ?
La randonnée continua son chemin vers le cloître Saint-Aignan où Saint Louis fut évoqué, et, rue Saint-Flou, le neveu de Jeanne d’Arc, Jean, surnommé « la Pucelle ».
Les randonneurs atteignirent la cathédrale où, en 999, un loup, surgi des bois environnants, pénétra dans l’édifice, s’enroula dans les cordes et sonna la grosse cloche. Les contemporains virent là un signe prémonitoire de malheurs, à la veille de l’an mille. Un grand incendie, effectivement, détruisit, peu de temps après, tout Orléans.
Mais aussi, l’humour guépin et les rapports entre Henri IV et les Orléanais ; et le puceau d’Orléans où, dans les traditionnelles fêtes de Jeanne d’Arc, pendant plus de deux siècles, Orléans prit Jeanne d’Arc… pour un jeune homme.
La randonnée s’est poursuivie rue Jeanne d’Arc et rue des Pastoureaux où les différents aspects des « chiens d’Orléans » furent montrés.
Au quartier des Halles-Châtelet, en 510, Saint Fridolin reconstitue la coupe de cristal de Clovis qui venait de se briser… et en 1786, la « femme à l’âne »…
Après les remparts, la randonnée s’est terminée place du Martroi.
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