Soleil et Neige en Aubrac.
Le Club ayant dû renoncer à organiser les 100 km du Loiret pour ce weekend de Pâques suite à une interdiction de la Préfecture
du Loiret, c’est ainsi que neuf membres de la section rando se sont retrouvés au pied de cette fontaine toute proche du pont de Gournier, sur le chemin de Compostelle. Soit dit en passant que les autorités sont plus cool avec les organisateurs du chemin de Compostelle qu’avec nous en plantant des fontaines délivrant de l’eau non potable …
“Je ne m’attarderai pas sur la belle ballade du samedi que nous avons faite sous un beau soleil de printemps, franchissant guérets et sautant ruisseaux. Je ne dirai pas plus de la rando raquettes du dimanche matin pour laquelle Nicolas avait convié la neige, une neige qui a su se faire oublier dès que nous n’en avons plus eu besoin quelques heures plus tard. Je passerai tout aussi rapidement sur les kilomètres parcourus l’après-midi, traversant les prairies en devenir où pointent de minuscules fleurs et les zones humides où l’eau fraîche attend nos chevilles entre les touffes d’herbe.
Je voudrais surtout vous faire partager ce que j’ai vécu à cette sortie du lundi matin. J’avais 
bien sûr le fond de carte IGN ainsi que deux topo guides du secteur. Sans pouvoir reconnaître son itinéraire, il était raisonnable de se pencher sur des randos proposées et balisées. L’un des intérêts du coin étant la cascade du Déroc, je me suis arrêté au parcours y passant auquel j’ai adjoint le parcours des granges qui le croise à Nasbinas pour atteindre les 15 km demandés. J’avais repéré un chemin entre les deux parcours pour trouver un raccord dont je n’étais pas très sûr et dans lequel je me suis un peu perdu !
Sur des parcours balisés, si tant est qu’on ait bien repéré la nature du balisage, on peut plus facilement essayer de se passer de la carte. Il y a deux inconvénients à cela, les marcheurs de tête peuvent ne pas attendre aux changements de direction et le défaut de balisage ne pardonne pas. Ce fût le cas avec l’absence d’indication pour aller au pied de la cascade du Déroc, ce qui nous obligea à chercher un passage par nos propres moyens.
Je dois avouer avoir pris beaucoup de plaisir à conduire notre petite troupe, d’avoir fait les kilomètres demandés, d’être arrivé à l’heure voulue et appris une multitude de choses en matière de carte et de groupe.
Peut-être regretterai-je que Nicolas n’ait pas eu la même exigence pour la météo moyenne de ce lundi matin que pour celle de ses propres randos.” DW (animateur en “herbe”)
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