My ASPTT

Randonnée du bestiaire.

Des Centaures aux Harpies

C’est par une douce après-midi du premier jour d’hiver que s’est déroulée la randonnée du bestiaire.

Dès le départ, avenue Dauphine, un superbe bestiaire s’offrit aux regards : singe, chat, écureuil, coq, chauve-souris. Après une escapade le long de la Loire, nous voici en centre-ville. De nombreux immeubles ont des créatures de toutes sortes incrustées sur leur façade : monstres, griffons (corps d’un aigle greffé sur l’arrière d’un lion et muni d’oreilles de cheval), dauphins, centaures (créature mi-homme mi-cheval), lions, tritons, sirènes, chimères, etc.

Après les « chats ferrés », le pavillon Colas-des-Francs montra ses grenouilles à tête humaine.

Plusieurs immeubles présentèrent des « engoulements », gueules aux crocs proéminents qui apparaissent sur les pièces de bois dites engoulées. Ces têtes monstrueuses appartiennent à des dragons, à des loups.

Après le « cheval rouge » et la maison de l’ours, la rue des pastoureaux nous expliqua que le sobriquet « chiens d’Orléans » a commencé ici en 1251.

La venelle Saint-Pierre-Empont et la préfecture présentèrent respectivement une superbe margelle de puits avec une tête de monstre et trois aigles.

Au Cloître Saint-Aignan, les randonneurs ont pu voir des gargouilles-monstres sur l’église. C’est ici que se tenait depuis le Moyen Age la foire de Saint-Aignan avec le cochon comme élément central, puis la fête avec les petits cochons en pain d’épices. C’est à proximité qu’Aignan (le futur saint) en 451 jeta du sable sur les Huns qui s’apprêtaient à prendre d’assaut les remparts, sable qui se changea en nuées de guêpes, les envahisseurs prirent la fuite, la ville et la Gaule furent sauvées : une des origines du sobriquet « Guépin d’Orléans ».

Le parc Louis-Pasteur met à l’honneur la statue « L’homme au loup » de Georges Jacquot.

Rue de la République, de nombreux immeubles ont des lions en façade, mais le plus beau bestiaire est celui de l’hôtel Moderne/hôtel d’Arc (faune de Sologne : cerf, sanglier, gibier, poissons des étangs).

Rue Jeanne d’Arc, le fronton d’une porte comporte un blason avec une guêpe et deux têtes de chiens : reconnaissance des sobriquets utilisés pour évoquer les Orléanais ?

Place Sainte-Croix, deux fontaines sont composées de grands tritons adossés et à double queue portant un enfant jouant avec un cygne.

A l’extérieur de l’Hôtel Groslot, au fronton des lucarnes, des emblèmes dont ceux de Louis XII (le porc-épic) et de François 1er (la salamandre). Personnages diaboliques généralement représentés sous la forme de vautours ayant un buste de femme, quelques harpies sont visibles dans les ferronneries qui ornent le grand escalier à double rampe.

A l’intérieur de l’Hôtel, les emblèmes des anciens maires comportent souvent un animal : chien, sanglier, coq, etc. Dans la salle des mariages et l’ancien bureau du maire : beaucoup de bestiaires sculptés sur les meubles : licorne, centaure, centauresse, etc.

Enfin, la randonnée s’est terminée à la cathédrale et ses gargouilles-monstres.

Commentaires

Les commentaires sont fermés.

Nos partenaires

Suivez nos actualités

Les partenaires de l'ASPTT Fédération Omnisports

Contrat d'engagement républicain

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience possible. Si vous ne souhaitez pas accepter les cookies ou en savoir plus sur leur utilisation, cliquez sur « Personnaliser les cookies ».

Cookies