L’Orléanais et le cinéma.
C’est par une belle journée de printemps que s’est déroulée la randonnée ayant pour trait le cinéma.
La randonnée avait pour thème les films ayant été tournés à Orléans ; mais aussi les films dont les personnages ont des liens directs avec Orléans et l’Orléanais. En voici un petit échantillon.
La randonnée a commencé rive gauche de la Loire, à côté du duit, avec « Police Python 357 », film d’Alain Corneau sorti en 1976. Meurtrier de sa maîtresse après qu’il ait appris sa liaison avec l’inspecteur Ferrot (Yves Montand), le commissaire Ganay (François Périer) confie l’enquête à ce dernier. Tous les indices se retournent bientôt contre l’inspecteur Ferrot.
Beaucoup plus loin, la randonnée est passée par la gare : « L’Étudiante et Monsieur Henri », film réalisé en 2015 par Ivan Calbérac, d’après sa propre pièce de théâtre créée en 2012. Henri (Claude Brasseur), un vieil homme acariâtre veuf depuis 30 ans, est contraint d’accueillir dans son appartement parisien une jeune colocataire, Constance. Celle-ci doit supporter le caractère de son bailleur alors qu’elle souffre déjà de ses échecs dans les études et dans la musique, mais aussi de ses relations difficiles avec son père, vendeur de fruits et légumes sur les marchés d’Orléans, ainsi que de sa vie amoureuse instable.
La randonnée a continué par l’ESAD, Ecole Supérieure d’Art et de Design, où ont été tournées de nombreuses scènes du film « On a failli être amies », comédie réalisée par Anne Le Ny, sortie en 2014. Marithé (Karin Viard), divorcée, a la charge d’aider à la reconversion dans un centre AFPA. Carole (Emmanuelle Devos) est la femme de Sam un restaurateur étoilé. Elle cherche sa voie hors de la domination de son talentueux et charmant mari. Leur rencontre, à l’occasion d’un bilan de compétences, va s’avérer plus compliquée que prévu.
Devant l’Hôtel de ville, « Canicule », film franco–britannique réalisé par Yves Boisset, sorti en 1984. Le film est connu du fait de la présence d’une grande star d’Hollywood : Lee Marvin. Au plus chaud de l’été, un braqueur américain poursuivi par les forces de l’ordre aboutit dans une ferme de la Beauce où il va devenir l’objet de toutes les très fortes tensions de ce milieu de rustres aussi fermés que violents, y compris les poursuites sexuelles d’une nymphomane. Un des lieux de tournage est l’Hôtel de ville d’Orléans tout neuf transformé en banque agricole et commerciale de Beauce.
La randonnée s’est terminée devant la brasserie La Chancellerie, place du Martroi, avec « La vie rêvée des anges », film sorti en 1998.
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