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Randonnée "Orléans et les écrivains".

Les écrivains à Orléans.

C’est par une belle journée d’hiver, froide et ensoleillée, que s’est déroulée la randonnée des écrivains.

La randonnée a commencé rive gauche de Loire avec une évocation de Jean de La Fontaine (1621-1695), le fabuliste, qui, de passage à Orléans, découvre la ville et son fleuve depuis le pont des Tourelles : « Ce n’est pas petite gloire Que d’être pont sur la Loire On voit à ses pieds rouler La plus belle des rivières Que de ses vastes carrières Phébus regarde couler…».

Rive droite, près du Châtelet : Le duc Charles Ier d’Orléans (1394-1465), poète, s’est rappelé à notre bon souvenir. L’un de ses poèmes les plus connus est le Rondeau de printemps : « Le temps a laissé son manteau de vent, de froidure et de pluie, et s’est vêtu de broderie, de soleil luisant, clair et beau… ».

Au Centre Charles Péguy, les randonneurs ont pu voir l’exposition permanente sur le poète orléanais (1873-1914) et l’exposition temporaire « Péguy sportif ou la naissance du sport pour tous ».

La rue d’Illiers nous a fait souvenir de l’écrivain Ponson du Terrail (1829-1871), un des maîtres du roman-feuilleton, notamment de son célèbre personnage Rocambole.

Dans la rue du Parc, les randonneurs ont stationné quelques instants devant la maison de jeunesse de Jacques Lacarrière (1925-2005), écrivain-randonneur. Il est vu comme l’un des précurseurs de la mode de la randonnée. « Chemin faisant, mille kilomètres à pied à travers la France d’aujourd’hui », un des grands classiques de la littérature de voyage, est le récit philosophico-bucolique de son itinéraire des Vosges aux Corbières en 1971.

Nous sommes passés ensuite devant la maison où était logé Marcel Proust (1871-1922) durant son année militaire. Ses souvenirs orléanais paraissent dans ses écrits « Plaisirs et des jours », « Jean Santeuil » et « A la recherche du temps perdu ».

De futurs grands écrivains ont fréquenté le lycée de la rue Jeanne d’Arc : Charles Péguy, Maurice Genevoix mais aussi Pierre Mac Orlan (1882-1970). Pierre Dumarchey a pris le ps

eudonyme de Mac Orlan en souvenir de ses années orléanaises. Il est l’auteur du roman « Quai des brumes ».

Rue Etienne Dolet : Né à Orléans en 1509, écrivain, poète, imprimeur et humaniste, symbole de la libre pensée, Etienne

Dolet a été brûlé avec tous ses livres en 1546 pour avoir professé l’athéisme.

La randonnée s’est poursuivie dans les rues de l’ancienne université. Qui passe aujourd’hui devant la salle des thèses ou emprunte la rue de l’université sait-il qu’il marche dans les pas d’Erasme, de Guillaume Budé et de Calvin, mais aussi de Rabelais, d’un certain Jean-Baptiste Poquelin qui allait devenir Molière ou bien encore dans ceux de Charles Perrault et de Jean de La Bruyère ?

Georges Bataille (1897-1962) dirigea la bibliothèque d’Orléans de 1951 à 1961 dans l’Hôtel Dupanloup. Il est convaincu d’échapper à la médiocrité du monde par la transgression et l’érotisme qui demeureront les thèmes majeurs de ses ouvrages.

La randonnée s’est terminée au jardin Hélène Cadou (1922-2014), écrivain qui a écrit une importante œuvre poétique à Orléans. Les écrivains contemporains (Jean-Marie Blas de Roblès, Yann Moix, Antoine Volodine) n’ont pas été oubliés.

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