Sur les pas de la libération.

Orléans et la deuxième Guerre Mondiale.

La randonnée du 9 février avait pour thème la deuxième guerre mondiale à Orléans et donc de parcourir les rues d’Orléans à la recherche des lieux ayant marqué cette tragique période de l’histoire de l’humanité.

La randonnée a débuté à Saint-Marceau, dernier quartier à être libéré, une semaine après la date officielle de la Libération le 16 août 1944, les Alliés continuant à progresser vers l’Allemagne, laissant le soin aux FFI (Forces Françaises de l’Intérieur), de libérer la rive gauche de la Loire.

Sur le balcon de Loire a été évoqué les ponts détruits par les Alliés ou les Allemands : le pont Joffre, remis en service que près de vingt ans plus tard, le pont George V, le pont ferroviaire et le pont Hermann-Göring dont on voit toujours l’empreinte lors des basses eaux.

Après être passé sur la rive droite, ont été vus le siège du commandement allemand, le foyer du soldat, rue de la République, la prison, rue Eugène Vignat, la Gestapo, les lieux de propagande, rue d’Illiers et rue du Bourdon blanc, les lieux de résidence et de distraction de l’armée d’occupation.

Mais aussi, les lieux de la Milice, rue des Anglaises et des partis collaborationnistes comme les Francistes, rue Sainte-Anne, le PPF (Parti Populaire Françaiset le STO ( Service du Travail Obligatoire), rue Royale.

Et enfin, les réseaux de résistance comme le groupe « Chanzy » des FTPF (Francs-Tireurs et Partisans Français), fusillés au stand de tir des Groues ; le groupe « Libération-Nord », son chef André Dessaux,  dont la majeure partie a été déportée ; le groupe « Vengeance » de Claude Lerude, mort d’épuisement le 7 mai 1945 en déportation.

Les randonneurs ont pu voir également le CERCIL (Centre d’Etude et de Recherche sur les Camps d’Internement) dans le Loiret et la déportation juive, musée-mémorial des enfants du Vél d’Hiv, espace d’histoire et de mémoire, l’Esplanade de la France Libre (place du Général de Gaulle), l’Esplanade de la Résistance et de la Déportation (Parc Pasteur), l’Esplanade du Souvenir Français (boulevard Alexandre Martin), la chapelle de Notre-Dame des Miracles qui a échappé à la destruction, de l’église Saint-Paul, le bâti de la reconstruction et, en particulier, ses variantes architecturales.

La randonnée s’est terminée lace du Martroi où, le 18 septembre 1944, le général de Gaulle, devant une foule immense, déclara : « Où donc la Libération peut-elle prendre une signification aussi grande qu’à Orléans, ici, devant la statue de la sainte libératrice, la statue de Jeanne d’Arc !…».