La Raquette à Neige.
- Née pour se déplacer en milieu enneigé, la pratique de la Raquette à Neige est devenue un sport de loisir apprécié, de plus en plus pratiqué dans les associations affiliées de la FFRandonnée.
- Pour ce qui concerne notre Club, nous pratiquons cette activité plusieurs fois par an, soit lors de weekends, en Auvergne plus particulièrement, soit lors de séjours d’une semaine en itinérant ou en étoile dans plusieurs massifs français (Jura, Auvergne, Vosges).
- Trois animateurs brevetés sont à même d’accompagner ces sorties.
- Voir : Flyer-raquettes-à-neige
Un peu d’histoire :
Dans les années 1990, la Fédération Française de la Montagne et de l’Escalade (FFME) est devenue délégataire de la discipline. Ce qui incite les stations enneigées à baliser des circuits.
En 1995 apparaît le « code de bonne conduite du Raquettiste » qui décrit les bonnes pratiques à observer durant la pratique de la raquette à neige :
- Éviter de progresser dans les zones sensibles, risquant de perturber la faune
- Ne pas randonner avec un chien, au risque de déranger la faune sauvage
- Progresser de façon groupée, avec des traces proches les unes des autres
Lors de la pratique, les préconisations sont les mêmes que pour le ski :
- sécurité : se renseigner sur le parcours, consulter les guides de montagne, …
- équipement adapté : aux conditions, à l’expérience du raquettiste.
Nos terrains de pratique :
Nous pratiquons cette activité en terrains nordiques et en terrains alpins, en excluant la randonnée alpine pratiquée en zones présentant des risques d’avalanches :
- Sur circuits répertoriés et/ou balisés,
- Parcours limité à la journée avec accès facile à un point de secours ou d’alerte,
- Présence de balisage avec signalétique spécifique,
- Itinéraires sécurisés par les services des pistes.
Sur itinéraires balisés ou non, sur communes de type nordique au relief modéré reconnues et cartographiées par la Fédération comme terrains enneigés excluant des déclenchements naturels d’avalanches de grande ampleur.
Terrains alpins :
Sur itinéraires balisés ou non, sur des communes classées comme alpines par la Fédération, en empruntant un cheminement nordique évitant les accidents de terrain importants, en évitant de couper des pentes à forte déclivité.
La raquette alpine est apparue dans les Alpes à la fin des années 1970. Son principe est quasi identique à la raquette américaine sauf quelle s’est adaptée au relief des montagnes alpines présentant des pentes, de la glace et davantage de dénivelée.
Le tamis est plus effilé, en forme de “taille de guêpe”.
Avantages :
– adapté aux neiges dures
– a une forte accroche
Les Fixations :
Les fixations constituent aujourd’hui l’élément qui évolue le plus vite, en effet, des nouveautés sortent chaque année et les technologies utilisées ne seront pas forcément adoptées dans la durée.
Il est donc important de bien mesurer ses besoins et ses envies afin que les fixations que l’on achète tiennent la route.
Les objectifs de la fixation sont doubles : le maintien du pied et le transfert d’énergie, c’est-à-dire la traction au sol.
Elle va ainsi assurer une bonne stabilité lors de la marche et limiter la déperdition d’énergie pour une marche la plus efficace possible.