Randonnée au cœur de la cité johannique.
La randonnée du 20 décembre invitait à découvrir la cité johannique par le biais de ses évocations musicales, picturales ou sculpturales.
Après le passage le long des quais et la montée sur le coteau, la randonnée est arrivée sur la délicieuse place Saint-Laurent. Et là, premier concert !
En effet, dans la ville figurent aux murs de demeures, dans les lieux de culte, de nombreuses références à l’art musical. Dans la cité johannique, force est de constater que ne résonnent pas que les voix de Jeanne d’Arc. En effet, joueurs de tambour, trompettistes, violoncellistes, flûtistes ou guitaristes concertent au détour des rues.
Empli de charme est le spectacle auquel le randonneur prête attention. Ici et là, à quelques mètres au-dessus du trafic, offerts à la pluie comme au soleil et au vent, s’offrent aux regards les culots sculptés du 16è au 19è siècle.
A discret renfort de sculptures musicales, force est de constater que la musique sait adoucir les murs, rue Xaintrailles et rue Chanzy.
Cuivres, bois et cordes nous enchantent. Ils enjolivent avec souffle la grisaille. Les sculptures musicales se concertent. Parmi elles, le joueur de tambour de la maison de la Prévôté, rue de Bourgogne, les élégants ornements de la place Croix-Morin, la lyre de la rue Jeanne d’Arc.
Centre Charles Péguy, église Notre-Dame-des-Miracles, rue des Trois-Maillets, de nombreux instrumentistes dont une joueuse de mandoline, un joueur de musette, une flûtiste…
Les façades des maisons, les œuvres des églises, les vitraux de la cathédrale… se livrent au regard. Toutes et tous dialoguent en un concert de papier, de verre et de pierre auquel, à défaut de prêter l’oreille, on prête l’âme et l’œil.
La randonnée s’est terminée à la cathédrale avec les trompettes ouvrant le cortège de Jeanne d’Arc en 1429.
Balade pas à pas pour une ballade musicale pour de vives mélodies secrètes et intérieures.
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